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Chirurgie prothétique

La mise en place d’une prothèse est une réponse très efficace lorsqu’une articulation est trop atteinte par l’arthrose pour permettre le maintien d’une vie normale. L’arthrose est un processus « naturel » conduisant à la dégénérescence progressive et irréversible (selon les connaissances actuelles de la science) du cartilage. Le cartilage est un tissu situé aux extrémités des os, en regard des articulations. Il constitue une surface très lisse et très glissante lubrifiée par le liquide synovial. Par les pressions et les contraintes de la vie courante le cartilage disparaît progressivement, le système se grippe, l’articulation ne peut plus bouger et est souvent très douloureuse. Lorsque le stade est avancé et que l’autonomie de la personne est mise en jeu, le chirurgien peut décider d’intervenir pour remplacer par du matériel synthétique l’articulation défaillante.

Les articulations les plus touchées, sont la hanche, le genou, et l’épaule. Leur prise en charge en kinésithérapie est très différente. La plupart du temps et contrairement à ce qui se passe dans la prise en charge post-traumatique, la reprise du mouvement sera immédiate. La kinésithérapie commence généralement à l’hôpital ou la clinique pour se poursuivre dès le retour au domicile du patient. L’objectif est de donner au patient, au plus vite le bénéfice de l’intervention.

Chaque type de prothèse a ses spécificités et son mode de prise en charge mais le travail se fait toujours en accord avec le chirurgien qui a expliqué au malade le type d’intervention qu’il a pratiqué et les suites à attendre. Certaines étapes de la rééducation se font avec son aval.

Comme il s’agit d’une intervention programmée, parfois plusieurs mois à l’avance, il peut être proposé une prise en charge avant l’opération. Le but est d’augmenter le volume musculaire des membres qui seront atteints par la chirurgie. Dans le cas d’une prothèse de genou, on sait que le muscle quadriceps sera sidéré, c’est-à-dire qu’il ne fonctionnera plus.

C’est un processus naturel. Si on a pu, avant l’intervention le renforcer, il n’en récupérera que mieux, d’autant que l’état global de l’appareil locomoteur est souvent dégradé car le patient aura eu tendance à moins bouger en raison de la gêne fonctionnelle.

Pour que la prise en charge puisse être réalisée dans les suites immédiates, il est conseillé de prendre contact avec le kinésithérapeute avant l’intervention afin de prévoir la mise en place des séances à venir.

Prothèse d'épaule inversée

La chirurgie prothétique progresse de jour en jour. La prothèse épaule inversée, ci-dessus est de plus en plus fréquente.

A droite, la prothèse trapèze-métacarpienne qui est une technique encore peu réalisée.

Prothèse trapézo-métacarpienne