La France est un peu en « retard » vis à vis de cette méthode car les écrits de Joseph n’ont été traduits qu’il n’y a quelques années.
Des professionnels de la santé et du sport ont adapté la méthode et les exercices pour les rendre accessibles au plus grand nombre ce qui facilite son expansion.
Ce qui rend cette méthode différente des autres, est qu’elle met l’accent sur la qualité et non sur la quantité des exercices.
Elle privilégie un enseignement en face à face, individualisé. C’est pour cette raison, qu’un cours de Pilates collectif ne devrait pas excéder 8 personnes dans l’idéal. Ce qui permet à l’enseignant de corriger la posture et de vérifier que les exercices sont bien réalisés dans les règles de l’art.
Le lien de Joseph Pilates avec la kinésithérapie devient évident lorsque l’on sait que ses motivations étaient vraiment fondées sur la santé. Son internement en Grande-Bretagne durant la 1erGuerre Mondiale l’a conduit à devenir le rééducateur de prisonniers blessés. Il a pour cela développé des machines que l’on utilise toujours aujourd’hui. Ces systèmes étaient conçus et fabriqués à partir de cadres et de ressorts de lits, notamment.
A l’heure actuelle, de plus en plus de kinésithérapeutes intègrent quotidiennement le Pilates dans leur pratique. En effet, il s’avère que cette méthode, fondée sur des observations physiologiques et biomécaniques avérée présente un grand intérêt pour les patient ainsi que de très grandes latitudes d’adaptation à chaque personne.
Dans tous les cas, la méthode s’appuie sur six principes fondamentaux.